Concilier vie familliale et vie professionnelle :
le pari d'une harmonie sociale
 
   
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Les points de vue du syndicat
 

1.Il y a eu certainement , ces dernières années, un progrès législatif , à partir de l'Union Européenne, pour renforcer les politiques familiales en faveur de la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale. Par ailleurs nous continuons à assister, de la part du gouvernement national à une logique qui associe l'idée de la privatisation du welfare à celle d'un familisme rhétorique et, parfois, régressif. Il suffit de penser à la loi nationale qui privilégie, du point de vue fiscal, l'institution des crèches d'entreprise par rapport à celles du territoire. Je voudrais souligner qu'il n'existe pas encore une vraie politique de soutien qui sur ce thème favorise réellement une intervention contractuelle qui, concrètement, fasse croître les politiques de conciliation.

2.Le thème est complexe et demanderait une réflexion approfondie qui met en cause la nécessité de créer une nouvelle phase du welfare, et en particulier du welfare territorial. Il s'agit de repenser à l'ensemble des politiques sociales, et à l'intérieur de celles-ci, promouvoir de nouvelles mesures dans les politiques pour l'enfance et pour les personnes âgées, sans lesquelles le travail de soin pèse sur les femmes. Et ceci par ailleurs , dans un cadre dans lequel les ressources pour les Institutions locales sont diminuées.

De ce point de vue il devient très important de trouver de nouvelles sources de financement et de recherche de fonds, au niveau local, en invitant différents sujets à participer.

La CGIL de Bologne, justement, a proposé de créer un " Fonds territorial pour les politiques sociales ", alimenté par une contribution ( par exemple 1%) sur la TVA de chaque entreprise.

Evidemment ce raisonnement est à la fois le préliminaire et l'élément de base, parce que, tout en confirmant le rôle central des Administrations locales, les différents acteurs sociaux peuvent être concernés dans la définition d'un projet de relance du Welfare territorial.

3.Il ne me semble pas que, de la part des entreprises bolognaises, il y ait une prise de conscience suffisante sur ce thème. Ceci, par ailleurs, provient d'un élément plus général, c'est à dire du fait qu'on n'a pas encore choisi avec conviction d'investir sur la qualité du travail comme point fondamental pour le développement. Certes, grâce aussi à la spécificité de notre tissu de petites et moyennes entreprises, au rôle décisif qu'y joue le travail et grâce aussi à la mobilisation massive des travailleurs, ici l'idée d'une compression du travail et de ses droits n'est pas passée. Mais cela ne signifie pas avoir assumé pleinement l'idée de la valorisation du travail, ni par conséquent celle de la conciliation entre temps de travail et temps de vie.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
Commune de Bologne - Association Seguala-Limargue - Centre Social du Canton de Châtilllon en Bazois - Ecole Maria Ulrich - 2004