Le projet Grundvig 2 nous a consenti d'expérimenter l'application d'un concept présent dans les disciplines d'urbanisme et de sociologie qui se réfère à l'exigence d'une programmation de l'espace urbain qui tienne compte des aspects socioculturels du territoire.

La première expérience a eu lieu à Leyne, dans le Lot, en France où se sont réunis des représentants de tous les secteurs de la vie urbaine : les institutions, les entreprises, les familles, les opérateurs sociaux, les représentants politiques.

C'était une rencontre sur le thème de la conciliation travail-famille, quia réuni des points de vue très importants et profonds : la conscience de la valeur du choix personnel, la solidarité entre familles, les avantages des entreprises à reconnaître les temps de vie des personnes, la capacité des institutions à promouvoir des occasions de soutien.

La simplicité de la rencontre a été inversement proportionnelle à son efficacité et nous a fait comprendre, dans la micro et macro réalité, que la seule façon d'aborder des thèmes aussi complexes c'est de tenir compte de tous les acteurs sociaux protagonistes , en cherchant des solutions intégrées, avantageuses pour tout le monde.

En 2003 nous avons proposé l'expérience au Quartier Reno ( Bologne ), grâce à la disponibilité de la Présidente.

Dans un après-midi du début de l'été nous nous sommes rencontrés dans une école maternelle avec quelques parents, enseignants et représentants des entreprises commerciales.

Une petite rencontre qui, encore une fois, a fait naître des réflexions et des pistes de travail intéressantes qu'il faut valoriser.

On s'est rendu compte de l'importance des services pour l'enfance pour le thème de la conciliation, car ce sont des lieux de rencontre avec d'autres familles qui vivent quotidiennement ce problème.

Les services pourraient favoriser une sensibilisation culturelle sur le thème du partage des soins entre père et mère, car il est bien connu que c'est un problème spécifique de notre pays.

Par ailleurs , ils pourraient construire un réseau avec d'autres services et d'autres sujets pour améliorer l'efficacité des opportunités du territoire ( souvent séparées et peu connues ) et, par la même occasion, créer les conditions pour d'autre expériences.

Enfin, le rôle des services pour l'enfance pourrait devenir fondamental pour favoriser les relations entre parents de sorte que, là où manquent les services de support, elles puissent favoriser le soutien réciproque et l'échange d'expériences dans les différentes phases de la vie des enfants.